L’Irmc, la Cinémathèque tunisienne et l’Association Sentiers, avec le soutien du Comité du film ethnographique du Festival international Jean Rouch, organisent l’édition hors-les-murs du Festival, pour la première fois à Tunis, du 22 au 25 février 2024.
Le Festival international Jean Rouch est l’une des plus importantes manifestations européennes du cinéma documentaire lié aux sciences humaines et sociales. Fondé en 1982 par le cinéaste et ethnologue Jean Rouch (1917-2004), il présente, au mois de mai de chaque année à Paris, plus de 70 films documentaires programmés en sélection officielle ou en séances thématiques. L’entrée à toutes les séances et événements est gratuite.
Le Festival se poursuit avec des projections hors-les-murs tout au long de l’année en France et à l’étranger.
Cette édition hors-les-murs à Tunis propose des projections-débats autour de sept films documentaires sélectionnés, des ateliers destinés aux étudiant.es de cinéma, d’anthropologie visuelle et de sciences sociales ainsi qu’une master class ouverte au public en présence des réalisateurs/trices.
L’organisation de cette édition hors-les-murs à Tunis vise essentiellement à promouvoir le cinéma ethnographique, documentaire et le lien entre l’art et les sciences humaines en Tunisie. Dans une vision davantage structurante, l’équipe organisatrice du festival à Paris et l’équipe en Tunisie souhaitent pérenniser ce partenariat afin d’en faire un rendez-vous cinématographique incontournable en Tunisie et ancrer cet événement dans le paysage culturel de la Ville de Tunis.
Sept films ont été sélectionnés par l’équipe de programmation à savoir :
«Tonratun, l’histoire de l’Arménie racontée par les femmes» de Inna Mkhitaryan (Arménie, 2022, 84 mn), «Light Upon Light» de Christian Suhr (Egypte, Danemark 2022, 78 mn), «Las y los minuscules» de Khristine Gillard (Belgique, 2021, 150 mn), «Transfariana» de Joris Lachaise (France, Colombie, 2022, 2h33), «Pastorale électrique» de Ivan Boccara (Maroc, 2017, 93 mn), «Maman colonelle» de Dieudonné Hamadi (République démocratique du Congo, 2016, 72 mn) et «Babylone» de Ismaël et Youssef Chebbi, Ala Eddine Slim (Tunisie, 2012, 121 mn).
Nous y reviendrons !